Halte au syndic-bashing !

Halte au syndic-bashing !

Publié le 13-09-2019
syndic #actualité #légal

Les syndics sont trop chers, incontrôlables... Les gouvernements se suivent, mais les critiques à l'encontre des syndics restent les mêmes. En vingt ans, 47 nouvelles obligations ont été ajoutées aux syndics. Regardons de plus près ce qui a vraiment changé.

Les sanctions prévues par le gouvernement

Les syndics resteraient encore aujourd’hui trop onéreux. Pour les défendre, la mise en place du contrat type incluant diverses prestations est très largement responsable de l’augmentation des honoraires de base. 

Désormais, les syndics seront obligatoirement soumis à la mise en concurrence et le plafonnement de certains honoraires. Les honoraires font déjà l’objet d’un contractualisation en assemblée générale. Concernant la mise en concurrence obligatoire du syndic, elle, il est en faite question d’une obligation faite au conseil syndical. C’est à lui de décider s’il juge nécessaire de poser la question à l'assemblée générale. Il peut prendre cette décision un an avant l'échéance des trois ans de mise en concurrence.

Quels effets pour le copropriétaire ?

Malgré les nombreuses critiques, et en toute objectivité, nous pouvons tout de même noter que les honoraires restent le plus souvent inférieurs à un contrat d'entretien de chaudière ou un abonnement de téléphonie. Et pourtant, le métier ne cesse de s’améliorer ! Meilleure technicité, collaborateurs de plus en plus formés, qualifications de plus en plus nombreuses et pointues… Les critiques peuvent donc faire débat.

D’ailleurs, tant que la parole est aux copropriétaires, notons que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) affirme que cette mise en concurrence n'est souhaitée ni par les associations de consommateurs ni par les copropriétaires qui votent.

Edouard Philippe veut pérenniser les relations entre copropriétaires et syndic

En France, il existe plus de 700 000 copropriétés. C’est autant de dossiers à gérer pour les syndics. Si nous envisageons une rotation des syndics tous les 3 ans, cela pourrait représenter une charge de travail considérable pour eux. En effet, ce chamboulement pourrait arriver aux périodes de gestion des plans pluriannuels de travaux sur la durée par exemple. Ne serait-il pas plus intéressant de se concentrer sur la rénovation énergétique ? Les professionnels du secteur s’interrogent. Cette volatilité volontaire représente un coût et pourrait être handicapante…

Source : Le Cercle

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