Au sein d'une copropriété, il existe des parties communes et des parties privatives. Les parties communes sont en principe déterminées dans le règlement de copropriété. A défaut de mention spécifique, nous vous rappelons à quoi elles correspondent.
Pour rappel, sont communes les parties des bâtiments et des terrains affectées à l'usage ou à l'utilité de tous les copropriétaires ou de plusieurs d'entre eux. L'article 3 de la loi de 1965 liste les parties présumées communes, à savoir :
• Le sol, les cours, les parcs et jardins, les voies d'accès.
• Le gros oeuvre des bâtiments, les éléments d'équipement commun, y compris les parties des
canalisations y afférentes qui traversent les locaux privatifs.
• Les coffres, gaines et têtes de cheminées.
• Les locaux des services communs.
• Les passages et corridors.
• Tout élément incorporé dans les parties communes.
Et sont réputés droits accessoires aux parties communes :
• Le droit de surélever un bâtiment affecté à l'usage commun ou comportant plusieurs locaux qui
constituent des parties privatives différentes, ou d'en affouiller le sol.
• Le droit d'édifier des bâtiments nouveaux dans des cours, parcs ou jardins constituant des parties
communes.
• Le droit d'affouiller de tels cours, parcs, ou jardins.
• Le droit de mitoyenneté afférent aux parties communes.
• Le droit d'affichage sur les parties communes.
• Le droit de construire afférent aux parties communes.
Antérieurement à la loi ELAN, la définition des parties communes et des droits accessoires n'était pas aussi complète. Ont fait leur entrée dans la liste légale des parties communes : les éléments faisant corps avec le gros oeuvre (solives, barres d'appui ou encore les garde-corps). Le droit d'affichage et le droit de construire ont intégré celle relative aux droits accessoires aux parties communes.
Source : Agence du soleil
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